Cette monographie constitue le dernier volet de publication scientifique du programme « Des espaces et des rites. Pour une archéologie du culte dans les sanctuaires du monde méditerranéen », commun aux Écoles françaises d’Athènes et de Rome (2012-2016), et rassemble dix essais. Face à la richesse sémantique des genres littéraires et des processus de narration, l’archéologie offre une grande variété d’informations matérielles qui font sens et qui regardent au moins trois domaines, l’architecture et l’organisation des espaces, les objets et les programmes iconographiques ainsi que les pratiques, rituelles ou non, déployées dans les complexes sacrés. C’est la place du religieux dans la vie des cités qui est en jeu ici : on côtoyait les dieux partout, « dans des espaces vécus comme peu humanisés », dans les murs et hors les murs, dans les espaces urbains, dans la sphère privée, mais aussi et surtout dans la nature, « into the wild ». Toute la perception du divin est analysée ici, dans toutes ses formes, par des chercheurs spécialistes des sanctuaires antiques.
Sandrine Huber est professeure en archéologie grecque à l’université de Lille, membre de l’UMR 8164 HALMA (Univ. Lille, CNRS, MC) et ancienne membre étrangère de l’École française d’Athènes. Elle est spécialiste de l’archéologie des pratiques religieuses dans le monde grec antique.
William Van Andringa est directeur d’études à l’École pratique des hautes études, membre de l’Institut universitaire de France et de l’UMR 8546 AOROC (ENS-PSL, Paris). Il est spécialiste de l’archéologie urbaine, des pratiques religieuses et funéraires du monde romain.
This monograph is the last part of the scientific publication of the programme entitled “Spaces and Rites. The Archaeology of Worship in the Sanctuaries of the Mediterranean World”, common to the French Schools at Athens and Rome (2012–2016), and brings together ten essays. Faced with the semantic wealth of literary genres and narrative processes, archaeology provides us with a huge variety of material information that makes absolute sense and covers at least three areas, architecture and the organisation of spaces, iconographical objects and programmes, as well as the practices carried out in sacred spaces, be they ritualistic or not. The main issue here is the place of religion in the everyday life of the cities: the Gods were everywhere, “in spaces with little human presence”, inside and outside the walls, in urban spaces, in the private sphere but also, and above all in the wild. Here, researchers that specialise in ancient sanctuaries analyse the way the divine is perceived, in all of its forms.
Sandrine Huber is a Professor in Greek Archaeology at the Université de Lille, she is member of the UMR 8164 HALMA (Univ. Lille, CNRS, MC) and a former foreign member of the French School at Athens. She is a specialist in the archaeology of religious practices in ancient Greece.
William Van Andringa is Director of Studies at the École Pratique des Hautes Études and member of the Institut Universitaire de France and the UMR 8546 AOROC (ENS-PSL, Paris). His work focuses on the urban archaeology and the religious and funerary practices of the Roman era.